L'aventure

Une époque formidable !

Les sessions intuitives dans le domaine archéologique ne ressemblent à aucun autre type de sessions. J’aime beaucoup en faire, non seulement parce que je suis passionné par le passé et l’histoire, mais aussi en raison de la richesse et de la diversité des perceptions associées. Les informations perçues sont relatives à une culture et à une époque différente de la nôtre. On est dans un autre univers, une autre ambiance ; on perçoit les gens de cette époque, leurs tenues vestimentaires, ce qu’ils font, ce qu’ils vivent, ce qu’ils ressentent. Une session peut être très riche. Quand je termine, c’est comme sortir du cinéma. Rien à voir par exemple, avec une problématique d’entreprise pour le lancement d’un produit sur un nouveau marché, ce que je suis aussi généralement amené à faire dans le cadre de mon travail chez IRIS Intuition.

Durant la première session que j’ai faite pour Oracle 1, j’ai été très touché par l’objet que je décrivais et parfois très absorbé par certains aspects. Je sentais la force des mains de l’artisan qui l’a façonnée, son soucis de la faire belle, la délicatesse des gestes de ceux s’en servaient ou la manipulaient ensuite. Il m’apparaissait un territoire rocailleux, ça sentait la poussière, la roche ensoleillée et les buissons méditerranéens dans un contexte ancien. Des personnes fortunées, élégantes, vivaient au sommet d’une hiérarchie sociale ; elles étaient soucieuses de leur paraître comme certains individus le sont aujourd’hui. Voilà une préoccupation qui m’a étonné au moment où je l’ai perçue. Difficile de se souvenir de tout – se rappeler une session, c’est comme se remémorer un rêve. Mais l’air du temps était frappant, l’époque semblait pleine de possibilités, il y avait une croissance qui donnait l’impression que l’on pouvait s’élever socialement, point qui m’a particulièrement surpris.

L’intuition permet des perceptions aussi variées que très fines. Au cours d’une session, je me pose beaucoup de questions pour balayer un maximum d’aspects autour de la problématique cible. Mais attention ! Il est possible de dériver du sujet principal. Notre intuition dévie vers ce qui nous enthousiasme et nous touche. Si elle trouve quelque chose qui nous plaît – la cuisine par exemple – on peut se retrouver à parler pendant une demi-heure des recettes de l’époque et du contenu des assiettes, ce qui est sympa en soi mais sans rapport avec la problématique. Cela provient du fait qu’il y a plusieurs façons d’aborder une cible, comme autant de portes pour entrer dans une gigantesque maison. Faire une session c’est rentrer dedans sans savoir par quelle porte on y pénètre. L’intuition choisit celle qui vous correspond le mieux en fonction de ce qui « parle » le plus à ce moment-là : c’est la porte la plus facile à ouvrir. Et imaginez à présent une maison dont la porte principale est très jolie, avec une belle poignée magnifiquement ouvragée. Que se passe-t-il si l’architecture intéresse beaucoup l’intuitif ? Il se retrouve happé par cette porte et sa poignée brillante qu’il passe une heure à décrire sans s’apercevoir que ce n’est qu’une poignée sur une porte. Bon, c’est bien de décrire la poignée de la porte mais la cible, c’est la maison !

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1 commentaire

  • Répondre Mauclair Marie-Christine 18 novembre 2016 à 14 h 28 min

    C’est sensationnel ! Je t’envie de pouvoir faire « connaissance  » avec des époques si lointaines …
    A bientôt

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