Depuis le début des fouilles il y a vingt ans, Anao a découvert et archivé des dizaines de milliers d’artéfacts, participant ainsi activement à la protection du patrimoine archéologique sous-marin présent sur la côte méditerranéenne. Trouver l’objet est une chose. Ensuite, il faut raconter son histoire.
« Malheureusement, les objets qu’on découvre en archéologie sous-marine n’ont plus d’histoire. C’est nous qui retrouvons les histoires en faisant les rapports de fouille, en particulier la partie scientifique » explique Eric Dulière, président fondateur d’Anao.
Dès la lecture du premier rapport fourni par IRIS Intuition, Eric et les autres membres d’Anao perçoivent le potentiel de la démarche. « Nous nous sommes aperçus qu’il y avait des pistes qu’il fallait approfondir. Des voies étaient indiquées, mais elles laissaient beaucoup d’ouverture pour aller plus loin. Nous avons pensé qu’il fallait absolument poursuivre le projet. »
« L’histoire de l’objet, son origine, la façon dont il pouvait servir à quelque chose de bien précis, considérant sa faible contenance, et la portée de sa valeur symbolique, ce sont tous ces points qui nous intriguaient » poursuit Eric Dulière. Pour le président fondateur d’Anao, la voie de l’intuition n’est certes pas la plus orthodoxe, mais le premier rapport est suffisamment convaincant pour se lancer plus avant dans l’exploration. Difficile de résister à la tentation d’en savoir plus sur ce cruchon à forte personnalité !
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